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mardi 25 décembre 2018

PEDERASTIE - Peintures sur vase - Grèce antique (Wikimedia)

AVERTISSEMENT :
Lorsqu'on s'interresse à la Grèce ancienne, il est difficile de ne pas évoquer la pédérastie, qui était alors une véritable institution sociale (tout comme d'ailleurs, pouvait l'être également et malheureusement l'esclavage). Elle avait alors une vocation initiatrice, pour ne pas dire éducative, auprès de la jeunesse. Il est bien-sûr hors de question d'en faire l'apologie. On ne peut en effet qu'être suspicieux vis a vis de cette pratique qui peut avoir des conséquences psychologiques délétères sur des adolescents fragiles, à peine sortis de l'enfance. Difficile également à comprendre quand on éprouve une attirance exclusive pour des hommes virils, au corps bien velu. On ne peut également que s'interroger sur le mystère du désir qui s'exprime de façons si diverses et reste difficile à contrôler.  

Voici une définition trouvée sur Wikipédia que je trouve très juste  : La pédérastie (du grec ancien παῖς « enfant », et ἐραστής « amant ») désigne, à l’origine, une institution morale et éducative de la Grèce antique bâtie autour de la relation particulière entre un homme adulte et un garçon plus jeune.
https://fr.wikipedia.org
Il est bien compliqué pour nos sociétés actuelles de comprendre et même d'accepter ce type de relation, assimilé à tort à de la pédophilie. Cependant, il concerne non pas de jeunes enfants mais des adolescents, presque adultes. Néanmoins, nous avons aujourd'hui  conscience de la fragilité psychologique qu'occasionne cette période  de la vie. Nous estimons donc à raison qu'il est nécessaire de protéger nos jeunes gens des prédateurs sexuels, d'autant que l'homosexualité reste encore aujourd'hui, malgré quelque progrès, difficile à vivre et à assumer quelque soit l'âge et donc à fortiori au cours de l'adolescence.

Mais les anciens Grecs avaient eux aussi certainement conscience qu'il fallait protéger les jeunes garçons avant leur entrée dans l'âge adulte, afin d'en faire des citoyens non seulement physiquement vigoureux mais surtout mentalement équilibrés : "mens sana in corpore sano" (un esprit sain dans un corps sain), sentence de  l'auteur latin Juvénal qui l'aurait repris  au philosophe grec Thalès de Milet.. Tout comme aujourd'hui, on s'efforçait certainement de limiter les excès, par une surveillance particulière des lieux de rencontre (palestres ou bains par exemple) ainsi qu'une vigilance des familles. Ils avaient simplement une plus grande tolérance, estimant que la relation amoureuse faisait parti de l'apprentissage de la vie... à condition d'être bien encadrée.  L'homosexualité ne posait certainement pas autant question qu'aujourd'hui et aucune honte n'y était associée (à condition de respecter certaines limites). En fait, les comportements sexuels n'étaient probablement pas compartimentés comme dans notre société actuelle, influencée depuis des siècles par une morale judéo-chrétienne. La notion même d'homosexualité ne devait pas exister. Confier l'éducation sentimentale et sexuelle d'un jeune homme à un adulte leur paraissait une meilleure garantie de qualité et d'équilibre. 

La relation pédérastique telle qu'elle était pratiquée à Athènes, a certainement pour origine d'anciens rites initiatiques, comparables à ceux pratiqués par exemple en Crète, avec ce témoignage écrit évoquant des enlèvements à caractère rituel : 

"Une autre coutume propre aux Crétois est celle qui réglemente la pédérastie. Ce n'est point, en effet, par la persuasion, mais bien par le rapt, qu'ils s'assurent la possession de l'objet aimé. Trois jours et plus à l'avance l'éraste prévient de son projet d'enlèvement les amis du jeune garçon qu'il aime. Or, ce serait pour ceux-ci le comble du déshonneur s'ils cachaient l'enfant ou qu'ils l'empêchassent de passer par le chemin indiqué : ils paraîtraient avouer par là qu'il ne méritait pas les faveurs d'un éraste aussi distingué. Que font-ils, alors ? Ils se rassemblent, et, si le ravisseur, par son rang et à tons autres égards, est dans une position égale ou supérieure à celle de la famille de l'enfant, ils se contentent, dans leur poursuite, pour se mettre en règle avec la loi, de faire un semblant d'attaque ; mais ils laissent, en somme, enlever l'enfant, et en témoignent même toute leur joie. Que le ravisseur, au contraire, soit d'un rang notoirement inférieur, ils lui enlèvent impitoyablement l'enfant des mains. En tout cas, la poursuite cesse dès que l'enfant a franchi le seuil de l'andrion de son ravisseur. Généralement, ce qui séduit les Crétois, ce n'est pas tant la beauté du corps de l'enfant, que la vaillance de son âme et la décence de ses moeurs. [Une fois en possession de celui qu'il aime], l'éraste le comble de présents et l'emmène loin de la ville, où il veut. Seulement tous ceux qui ont été témoins de l'enlèvement deviennent leurs compagnons, et, après qu'ils ont passé deux mois tous ensemble à banqueter et à chasser (la loi n'autorise pas le ravisseur à retenir l'enfant plus longtemps), ils regagnent la ville de compagnie. L'enfant est alors rendu à la liberté : il reçoit de son éraste, indépendamment du manteau de guerre, du boeuf et de la coupe, qui sont les dons prescrits par la loi une infinité d'objets de prix, ce qui constitue l'éraste en une dépense si forte que ses amis se cotisent d'ordinaire à cette seule fin de lui venir en aide. L'enfant immole à Jupiter le boeuf qu'il a reçu et offre un dernier banquet à tous ceux qui l'ont ramené à la ville ; après quoi, il déclare hautement s'il a eu ou non à se louer de ses rapports avec son éraste : c'est la loi qui autorise cette déclaration, et elle le fait pour que l'enfant sache qu'en cas de violence de la part de son éraste pendant l'enlèvement il a le droit de se venger et de fuir loin de lui. Un jeune garçon, beau de corps et noble de naissance, qui ne trouve pas d'éraste [est déshonoré] : on suppose qu'un vice de coeur a seul pu lui attirer cet outrage. Les parastathentès, au contraire (tel est le nom qu'on donne aux enfants qui ont été enlevés), jouissent d'importantes prérogatives : ils ont les places d'honneur dans les choeurs et dans les exercices du stade, et peuvent se distinguer de leurs camarades en portant la robe qui leur a été donnée par leur éraste, conservant même ce droit par delà l'agélé, car on les voit, devenus des hommes, porter encore un costume particulier, lequel permet de reconnaître tous ceux qui, dans leur enfance, ont été clinesCline est le nom qui, chez les Crétois, désigne l'érasme, autrement dit l'objet aimé. Quant à l'éraste, ou amant, ils l'appellent le philétor. Telles sont les lois ou coutumes qui président, en Crète, à la pédérastie." - STRABON Géographie Livre X 4
https://mediterranees.net


2 photos suivantes :
Kylix à figure rouge attique du 5ème siècle av. J.-C., représentant un éraste offrant un coq en cadeau à son éromène. 
Le coq avait une valeur symbolique à forte conotation érotique. Bien que moins ritualisée qu'en Crète, la pédérastie athénienne se devait de respecter certaines règles, dont celui du cadeau.
Ashmolean Museum à Oxford - Angleterre
https://commons.wikimedia.org 
https://commons.wikimedia.org
  © Zde
Creative Commons






2 photos suivantes :
Kylix à figure rouge attique - vers 480 av. J.-C.
Eraste embrassant son éromène.
Musée du Louvre à Paris - France
https://commons.wikimedia.org
https://commons.wikimedia.org
Public domain






photo suivante :
Kylix à figure rouge attique attribuée au Peintre de Brygos - vers 480 - 470 av. J.-C.
Eraste faisant des avances très insistantes à son éromène.
Il semble que le jeune garçon arrive à se contenir, ne montrant aucun signe d'excitation, contrairement à l'homme qui affiche un membre triomphal. Il pourrait bien s'agir d'un épreuve, consistant à s'assurer que l'adolescent est bien capable de contrôler ses émotions. Cette maîtrise de soi était assurémment primordiale, afin d'éviter tout risque d'érection en public, ce qui pouvait être génant sur les stades ou dans les palestres où la nudité était de mise. Il ne faut pas oublier également que les vêtements masculins grecs cachaient très mal les anatomies. A défaut de réussir cette épreuve, il était toujours possible pour les recalés d'utiliser un kynodesme.
Ashmolean Museum à Oxford - Angleterre
https://commons.wikimedia.org
Public domain


3 photos suivantes :
Kylix à figure rouge attique attribuée au Peintre de Brygos - vers 480 - 470 av. J.-C.
Eraste faisant des avances très insistantes à son éromène.
Ashmolean Museum à Oxford - Angleterre
  © Zde
Creative Commons




dimanche 23 décembre 2018

ERASTE ET EROMENE - Peinture sur vase - Grèce antique (Second Life & The Getty )

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce

SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta

AVERTISSEMENT :
Lorsqu'on s'interresse à la Grèce ancienne, il est difficile de ne pas évoquer la pédérastie, qui était alors une véritable institution sociale (tout comme d'ailleurs, pouvait l'être également et malheureusement l'esclavage). Elle avait alors une vocation initiatrice, pour ne pas dire éducative, auprès de la jeunesse. Il est bien-sûr hors de question d'en faire l'apologie. On ne peut en effet qu'être suspicieux vis a vis de cette pratique qui peut avoir des conséquences psychologiques délétères sur des adolescents fragiles, à peine sortis de l'enfance. Difficile également à comprendre quand on éprouve une attirance exclusive pour des hommes virils, au corps bien velu. On ne peut également que s'interroger sur le mystère du désir qui s'exprime de façons si diverses et reste difficile à contrôler. 



 


Dans la chambre de la maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίη), une fresque en médaillon, copie d'un motif peint sur un kylix (κύλιξ) attique à figure rouge de la fin du 5ème siècle av. J.-C.,  représente un couple d'amoureux. Cette scène évoque une relation pédérastique entre un jeune garçon et un homme adulte. Ici, l'éromène (ἐρώμενος), c'est à dire celui qui est aimé, obligatoirement le plus jeune selon les usages, semble prendre l'initiative et attire vers lui son éraste (ἐραστής), celui qui aime. Cela déroge un peu aux règles habituelles,  l'adolescent se devant de garder une certaine réserve vis à vis des avances qui lui sont faites. A part çà, rien de vraiment choquant dans les marques de tendresse qui sont ici affichées. Cependant l'idéal de l'amour platonique, prôné par la morale de l'époque, était certainement souvent bafoué et il devait être difficile pour les autorités de contrôler et d'éviter les débordements ...
On remarquera l'exomide (ἐξωµίδος) portée par l'adulte. Cette tunique est si courte qu'elle cache difficilement ses attributs virils. Le choix de la tenue était-elle volontaire, dans le but d'éveiller le désir chez le bien-aimé ?



photo suivante :
Peinture sur vase (kylix attique à figures rouges)
Vers 510 - 500 av. J.-C.
J. Paul Getty Museum à Los Angeles - Etats-Unis d'Amérique
http://www.getty.edu
  © J. Paul Getty Trust







samedi 22 décembre 2018

MENADE - Peinture sur vase - Grèce antique (Second Life & Wikimedia)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce

SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta





Une des rares figures féminines peintes sur les murs de la Maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίηreprésente une ménade (μαινάς), adepte de Dionysos (Διώνυσος). Elle tient un thyrse (θύρσος), long bâton enveloppé de lierre et muni d'une pomme de pin. Dans l'autre main, elle porte une panthère qu'elle a certainement capturée, montrant ainsi la force surhumaine provoquée par une furie extatique. Le bandeau qui orne sa tête semble se transformer en serpent menaçant. 

Placée à l'extrémité du couloir d'entrée de la maison, cette figure semble être une mise en garde pour les invités : Les plaisirs offerts par Dionysos sont dangereux car ils entraînent perte de contrôle de soi et hallucinations. Sachant qu'en Grèce antique les banquets étaient généralement réservés aux hommes, la ménade pourrait très bien finalement représenter un des invités, laissant sa féminité gagner le dessus, sous l'effet de l'alcool. Cette féminisation n'est-elle pas favorisée par Dionysos, dieu des femmes avant tout ? Il suffit de penser au mythe de Penthée (Πενθεύς), roi de Thèbes (Θῆϐαι) qui se vêtit d'habits féminins pour mieux espionner les Ménades (Μαινάδες).

La maison d'Eos comporte de nombreuses fresques sous forme de médaillon. Elles s'inspirent en effet de motifs peints sur les fonds circulaires de vases anciens. Ainsi l'original de cet oeuvre se trouve sur un kylix (κύλιξ) datant du début du 5ème siècle av. J.-C., retouvé à Vulci (Etrurie - Italie) et concervé au Staatliche Antikensammlungen de Munich (Allemagne).


2 photos suivantes :
Ménade en furie - Peinture sur vase (kylix)
attribuée au Peintre de Brygos
Vers 490 - 480 av. J.-C. 
Staatiche Antikensammlungen de Munich - Allemagne
https://commons.wikimedia.org
Domaine public



mercredi 19 décembre 2018

APOLLON - Sculpture - Grèce antique (Second Life)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce

SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta







Une sculpture d’Apollon (Ἀπόλλων) accompagné d’un griffon (γρύπας) fut découverte dans la maison de Ménandre (Μένανδρος) à Pompéi (Campanie, Italie). Elle est actuellement conservée dans le Musée Archéologique National de Naples (Museo Archeologico Nazionale di Napoli ). Le lien suivant permet d'accéder à quelques photos de cette statue :
https://cestmoi.ca/apollon-archaique-avec-griffon/ 
Malgré une facture de type archaïque, elle est datée du 1er s. ap J.-C. Il pourrait s'agir de la copie d'une oeuvre grecque du 6ème s. av. J.-C., très probablement en bronze. L'exemplaire de la Maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίηserait ainsi plus proche de l'original.






dimanche 16 décembre 2018

CHASSE AU LION - Mosaïque - Grèce antique (Second Life & Wikimedia)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce

SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta





Une fontaine à vasque au centre de la cour centrale de la Maison d'Eos (δόμος Ἕως), procure une fraîcheur salutaire pendant les fortes chaleurs. Au sol, on remarque une magnifique mosaïque. Elle évoque une chasse au lion, réprésentée en double, afin d'être mieux visible. 
L'oeuvre originale fut découverte dans une maison de la ville de Pella (Πέλλα) en Macédoine (Μακεδονία). Elle daterait du dernier quart du 4ème s. av. J-C. et est aujourd'hui conservée dans le Musée Archéologique de Pella (Grèce).
L'un des  deux chasseurs serait Alexandre III roi de Macédoine, plus connu sous le nom d'Alexandre le Grand (Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας ou Μέγας Ἀλέξανδρος). L'autre personnage pourrait être Cratèros (Κρατερός), un de ses généraux qui, dit-on, aurait sauvé son roi au cours d'une chasse. Mais, on pourrait aussi penser à Héphaistion (Ἡφαιστίων), le favori d'Alexandre. Les deux jeunes hommes représentés semblent en effet avoir le même âge, alors que Kratéros avait 14 ans de plus qu'Alexandre.
La quasi-nudité des personnages pose question. Etait-ce une tenue vraiment adaptée pour la chasse ? Auraient-ils été surpris par le fauve, alors qu'ils se reposaient (ou pas !) en tenue plus que légère ? Où l'artiste souhaitait-il simplement donner un caractère plus héroïque ... et érotique à la scène ? 
Mais après réflexion,  chasser nu n'est finalement pas si incongru que cela. Les vêtements antiques étaient certainement peu pratiques pour les activités physiques et la nudité permettait certainement aux chasseurs d'être plus à l'aise dans  leurs mouvements et de mieux supporter la transpiration. Un motif d'ordre religieux pourrait aussi fournir une explication : la recherche d'une communion sensuelle avec la nature et donc avec les dieux aurait ainsi pu être favorisée. Rien de tel en effet pour éveiller les sens que le souffle du vent sur toutes les parties du corps. 
Il s'agissait aussi, en quelque sorte, d'un retour vers l'état primitif des premiers chasseurs cueilleurs, avant l'invention de l'agriculture.
Enfin, il faut quand même noter que la nudité des personnages n'est pas totale : Ils portent en effet une chlamyde (χλαμύς), manteau traditionnellement porté  par les jeunes gens et plus particulièrement par les éphèbes (ἔφηβος) athéniens, accomplissant leur service militaire. 
Cette tenue, ainsi que les visages imberbes soulignent la jeunesse des chasseurs. On serait ainsi tenté d'y voir une scène de la jeunesse d'Alexandre et d'Héphaistion, dans les environs de Pella. On  pouvait encore , à cette époque, trouver des lions dans les montagnes de Macédoine. 
Il faut cependant rester prudent car les usages  macédoniens  pouvaient différer de ceux ayant cours à Athènes ou dans le reste de la Grèce. Nous n'avons par exemple aucune représentation d'Alexandre avec une barbe. Il fut pourtant  proclamé roi à 21 ans et vécu jusqu'à ses 34 ans. On peut donc supposer qu'il se rasait régulièrement et qu'il fut peut-être à l'origine de la mode des visages glabres chez les hommes d'âge mûr. Ainsi, l'autre chasseur imberbe pourrait finalement bien être Cratèros , qui se serait rajeuni après une visite chez son barbier.
Difficile donc de trancher ce dilemme. Et si finalement cette mosaïque n'avait rien à voir avec Alexandre le Grand ?   


2 photos suivantes :
Chasse au lion

Αρχαιολογικό Μουσείο Πέλλας (Musée Archéologique de Pella) - Grèce
https://commons.wikimedia.org
https://commons.wikimedia.org
Public domain





photo suivante :
Chasse au lion (détail) 
Αρχαιολογικό Μουσείο Πέλλας (Musée Archéologique de Pella) - Grèce

https://commons.wikimedia.org
  © Vlas2000
Creative Commons






dimanche 9 décembre 2018

JOUEUR DE LYRE - Fresque - Etrurie antique (Second Life & Wikimedia)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce

SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta

















Cette autre fresque de la Maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίηprovient de la Tombe du Triclinum à Tarquinia (Etrurie- Italie).  Elle représente un musicien jouant de la lyre ou plus précisemment du barbytos  (βάρβιτος). Il est vétu d'une tunique légère, si transparente qu'elle dévoile plus qu'elle ne cache son anatomie. On pourra noter l'absence de sous-vêtement. Le style de cette fresque est assurément influencé par l'art grec.


photo suivante :
Musicien 

Tombe du Triclinum à Tarquinia

https://commons.wikimedia.org