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mercredi 30 janvier 2019

HERMES ET KALYPSO - Peintures sur vase - Grèce antique (Second Life & Wikimedia)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce


SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta







La chambre de la maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίη) est ornée d'une fresque représentant le dieu Hermès (Ἑρμῆς) assis sur un rocher et s'adressant à Kalypso (Καλυψώ). Il lui demande de laisser Odysseus (Ὀδυσσεύς) regagner le monde des humains. L'attitude de la nymphe (νύμφη), qui se détourne de son interlocuteur, indique clairement ses réticences à céder aux injonctions venues de l'Olympe (Ὄλυμπος ).

Les  deux figures de cette peinture proviennent en fait de deux vases différents. Il s'agit de deux lécytes (λήκυθος) attique à fond blancs datant d'environ 450 - 430 av. J.-C. L'un représente Hermès Psychopompe (Ψυχοπομπός), s'apprêtant à conduire une âme défunte dans les Enfers. L'autre évoque deux Muses (Μοῦσαι) sur le mont Hélicon (Ἑλικών).



photo suivante :
Hermès Psychopompe 
Staatliche Antikensammlunge à Munich (Allemagne)
https://commons.wikimedia.org
  © Marcus Cyron
Creative Commons





 2 photos suivantes :
Hermès Psychopompe 
Staatliche Antikensammlunge à Munich (Allemagne)n
https://commons.wikimedia.org
https://commons.wikimedia.org
  Public domain









photo suivante :
Muse 
Staatliche Antikensammlunge à Munich (Allemagne)n
https://commons.wikimedia.org
  © Marcus Cyron
Creative Commons



photo suivante :
Muses  
Staatliche Antikensammlunge à Munich (Allemagne)
https://commons.wikimedia.org
Public domain











mardi 29 janvier 2019

JEUNE HOMME NU - Peinture sur vase - Grèce antique (Second Life)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce


SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta





Dans la chambre de la maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίη) une fresque représente l'image énigmatique d'un jeune homme nu . Le motif d'origine ornait certainement un vase, mais il n'a pas été possible de l'identifier. Le sujet représenté reste également inconnu. Il pourrait s'agir d'un jeune athlète. Les Ortygiens considèrent que c'est la représentation du fils d'Odysseus, Télémakhos (Ὀδυσσείδης Τηλέμαχος). Celui-ci aurait régné sur Ortygiè,  après avoir fuit Ithaque (Ἰθάκη) avec sa famille, chassés par la colère vengeresse de ses habitants, suite au massacre des prétendants. 

lundi 28 janvier 2019

AKHILLEUS ET AJAX - Peinture sur vase - Grèce antique (Second Life & Wikimedia)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce


SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta







Dans  la chambre de la maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίη) on peut remarquer un magnifique vase, inspiré d'une amphore attique à figure noire signée Exechias.  Découverte à Vulci (Etrurie), on a pu la dater de  540 - 530 av. J.-C.

Le motif peint représente Akhilleus (Ἀχιλλεύς) et Ajax, fils de Télamon (Αἴας Τελαμώνιος) jouant aux dés. Bien que la scène semble paisible, on ressent une certaine tension. A leur tenue guerrière et à leurs armes à portée de main, on devine qu'ils restent sur le qui-vive, prêts à repartir combattre les Troyens (Ἰλιάδαι).

Sur le côté opposé du vase original on peut voir les Dioscures (Διόσκουροι) Kastor (Κάστωρ) et Polydeukès (Πολυδεύκης) accompagnés du cheval Kyllaros (Κύλλαρος), de leur mère Léda (Λήδα) et de son époux Tyndaréos (Τυνδάρεως).  








photo suivante :
Akhilleus et Ajax 
Museo Gregorio Etrusco - Musei Vaticani à Rome 
(Cité du Vatican)
https://commons.wikimedia.org
  © xiquinhosilva
Creative Commons





2 photos suivantes :
Akhilleus et Ajax 
Museo Gregorio Etrusco - Musei Vaticani à Rome 
(Cité du Vatican)

  © Sailko 
Creative Commons







photo suivante :

Kastor et Polydeukes (Pollux) 

Museo Gregorio Etrusco - Musei Vaticani à Rome 

(Cité du Vatican)
https://commons.wikimedia.org

  © Sailko 
Creative Commons





dimanche 27 janvier 2019

ATHLETES APRES L'EXERCICE - Peinture sur vase - Grèce antique (Second Life)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce

SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta










Ce vase trône majestueusement sur une colonne dorique, dans la chambre de la Maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίη). Il évoque  des athlètes nus occupés à leur toilette, après l'exercice physique. On peut remarquer l'utilisation du  strigile (Στλεγγίς). Il servait à se racler la peau pour y retirer le mélange d'huile et de poussière, après une séance de lutte. Ce vase décoratif fut très vite agrémenté d'un laurier rose. Bien que le souci esthétique soit évident, le motif religieux est également bien présent, le laurier étant l'arbre sacré d'Apollon (Ἀπόλλων) :  

Aucune information n'a été trouvée au sujet de l'oeuvre originale ayant inspiré le créateur de ce vase dans Second Life.


samedi 26 janvier 2019

PARTIE A TROIS - Peinture sur vase - Grèce antique (Second Life)

Maison d'Eos
Ortygiè - Grèce

SECOND LIFE 
Port Saint Andre
(128, 126, 23)
propriétaire : Thierry Decosta

AVERTISSEMENT :
Lorsqu'on s'interresse à la Grèce ancienne, il est difficile de ne pas évoquer la pédérastie, qui était alors une véritable institution sociale (tout comme d'ailleurs, pouvait l'être également et malheureusement l'esclavage). Elle avait alors une vocation initiatrice, pour ne pas dire éducative, auprès de la jeunesse. Il est bien-sûr hors de question d'en faire l'apologie. On ne peut en effet qu'être suspicieux vis a vis de cette pratique qui peut avoir des conséquences psychologiques délétères sur des adolescents fragiles, à peine sortis de l'enfance. Difficile également à comprendre quand on éprouve une attirance exclusive pour des hommes virils, au corps bien velu. On ne peut également que s'interroger sur le mystère du désir qui s'exprime de façons si diverses et reste difficile à contrôler. 





Cette fresque de  la maison d'Eos (δόμος Ἕως) à Ortygiè (Ορτυγίη) a certainement pour origine un vase ancien dont il n'a pas été possible de découvrir la moindre information sur son origine et son lieu actuel de conservation. 
https://cdn.discordapp.com

L'homosexualité évoquée dans cette scène n'a plus rien à voir avec les critères classiques d'une relation amoureuse pédérastique, si souvent mise en avant par les artistes grecs. Il s'agit ici clairement des prémices d'une sodomie. Ce type d'acte étaient alors considéré comme particulièrement avilissant, mais exclusivement pour celui qui se faisait pénétrer. Le personnage central, qui semble être un jeune homme, si on se fie à son visage glabre,  était donc très probalement un esclave, voire un prostitué. Il est également possible qu'il soit d'âge adulte et qu'il se soit tout simplement rasé la barbe dans la volonté de se rajeunir ou même de se féminiser. 

Il pourrait aussi s'agir d'une agression sexuelle, bien que le membre en érection de la victime puisse rendre cette hypothèse quelque peu douteuse. Mais la puissance d'Eros (Ἔρως) n'est-elle pas capable de transformer en plaisir ce qui était à l'origine un acte contraint ? La mention "Eρως  καλoς" , célèbrant le dieu pour ses bienfaits, pourrait être aussi une manière d'excuser un viol, acte ô combien abominable ! Comment résister au pouvoir divin du désir ?